Plusieurs textes de référence sont souvent appelés "Déclaration des droits de l'homme".
En fait, ce titre incomplet peut correspondre à plusieurs textes :
la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en 1789 par l'Assemblée constituante. Ce texte de 17 articles est reproduit sur ce site. On notera avec intérêt qu'il est toujours d'actualité en France car la Constitution de 1958 actuellement en vigueur y fait référence dans son préambule : "Le Peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946.[...]"
la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en 1793 par la Convention. Ce texte de 35 articles comporte quelques avancées importantes pour la Démocratie et, surtout, il interdit pour la première fois l'esclavage.
la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen votée en 1795 marque un recul sur certains points importants. Par exemple, l'article I ("les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits...") disparaît. Cependant, l'interdiction de l'esclavage est conservée.
la Déclaration internationale des droits de l'homme votée en 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies. Fortement inspiré par les textes antérieurs (les textes français cités ci-dessus mais aussi la Déclaration d'indépendance américaine de 1776 et les Déclarations des droits adoptées à la même époque par plusieurs Etats américains lors de la promulgation de leur Constitution) ce texte les améliore sur de nombreux points. Il est vrai que le retour de l'esclavage en France pendant une partie du XIXe siècle, les deux Guerres mondiales, le Nazisme, le Fascisme, le Franquisme, le Stalinisme... avaient donné à réfléchir. Les 35 articles de ce texte sont reproduits sur ce site. On peut aussi les trouver sur d'autres sites tels que celui du Ministère de l'Intérieur français.
Tous ces beaux textes ne doivent pas faire illusion : ils sont encore bafoués au vu et au su de tous par certains pays plus ou moins dictatoriaux. La Presse s'en fait l'écho aussi souvent qu'elle le peut mais est encore trop souvent l'une des premières victimes des violations du droit d'expression.
De nombreuses associations humanitaires essaient de faire respecter les droits de l'homme. Parmi elles, les 2 premières citées ci-dessous sont représentées à Tournus :
La Ligue des Droits de l'Homme, fondée en France à la fin du siècle dernier à la suite de l'affaire Dreyfus, est sans doute la plus ancienne. La section de Tournus fonctionne depuis 1993.
Amnesty International (section française) est plus récente (1961) et d'origine anglaise. Son rapport annuel dont la notoriété est excellente dénonce les abus commis dans tous les pays auxquels ses représentants ont accès. Il arrive encore hélas que des pays comme la France y soient épinglés (il s'agit le plus souvent de brutalités policières que l'on peut qualifier de bavures accidentelles). Dans certains pays on pratique encore de manière courante esclavage, torture. Dans d'autres on recourt aisément à la détention arbitraire et bien sûr à la peine de mort.
Amnesty International (section belge francophone)
Amnistie Internationale (section canadienne francophone)
Amnesty International (section luxembourgeoise)
Amnesty International (section suisse)
LICRA (Ligue Internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme).
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples).
Reporters Sans Frontières est née dans les années 80. Elle se préoccupe essentiellement du sort des journalistes emprisonnés ou condamnés à mort pour avoir simplement tenté de faire leur métier dans des pays où la liberté d'expression et d'information est sans cesse bafouée. En mars 2008, le combat phare de l'association concerne le Tibet où la domination chinoise se traduit par une violente répression policière contre toute tentative de dénonciation des exactions commises par l'administration choinoise conte le peuple tibétain.
Réseau Education Sans Frontières est un réseau d'organisations et de personnes engagées dans la lutte contre les expulsions d'étrangers scolarisés en France (mineurs et jeunes adultes sans papiers, scolarisés du primaire à l'Université). De nombreuses asociations nationales et locales en sont membres ainsi que des syndicats. Certains partis politiques apportent leur soutien au niveau national ou local. Le réseau fonctionne avec des collectifs locaux. Une liste non exhaustive des organisations et collectifs membres du réseau est disponible sur son site. Il y a un collectif Réseau Education sans frontières en Saône-et-Loire (RESF71).